Maocha Yunhe 2014 Pu'er cru assemblage de théiers anciens de Baishui

Assemblage de Pu'Er Cru de 2014

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Préparation recommandée
Gong Fu Cha
Types de thés
Sombre
Pays d'origine
Chine
Fait à la main
Garantie
Agriculture Biologique non labellisée
Garantie

Maocha Yunhe Cha Pu'er cru de 2014 assemblage de récoltes sur des théiers anciens en provenance du jardin de Baishui, 

Province Chinoise du Yunnan.

Ce thé provient d'un petit producteur qui récolte dans la région de Baishui 白 水 «les eaux blanches» un lieu-dit situé dans le nord du district autonome Yi et Hani de Zhenyuan (placé sous la juridiction de la ville de Pu’er). C'est la principale région de production du thé Pu'er, un terroir exceptionnel sur lequel on peut observer des théiers à tous les stades d'évolution, avec une biodiversité étonnante et une culture diversifiée.

Les jardins de théiers de ce producteur-récoltant se trouvent sur les collines situées entre les monts Wuliang et Ailao, entre 1800 et 2600m d'altitude. On y compte plus de 2000 théiers, tous âgés de 50 à 600 ans, issus de variétés et même d'espèces différentes dont certaines n'existent qu'au Yunnan et nulle part ailleurs. Certains sont des Camellia Sinensis à grandes feuilles mais d’autres appartiennent à l'espèce des Camellia Atrothea comme le théier sauvage de plus de 2700 ans de la célèbre forêt primitive de Qianjiazhai 千家寨, dans les environs.

普洱 Pu'er c’est d’abord le nom d’une ville-préfecture située dans le district de Simao 思茅 et célèbre depuis l’Antiquité pour son thé.

Pour les Chinois, le thé de la région de Pu'er appartient à la famille des thés noirs 黑茶 heicha, qu'en Occident nous désignons par « thés sombres ».  Il en existe de toutes sortes :

  • des Pu'er élaborés à partir de théiers en culture, ou bien cueillis sur des arbres « sauvages »
  • en vrac ou compressés en galette, en brique, en nid...
  • muris lentement au cours d'un long processus de maturation naturelle, ou post-fermentés artificiellement,
  • stockés en cave humide ou en cave sèche...

En Chine, Pu'er cha 普洱茶 désigne également les variétés de Camellia endémiques du Yunnan, des théiers à grandes feuilles appelés aussi Dayezhong 大叶种, plus connues en Occident sous le terme « variétés Assam ». Ce sont des variétés de type « arbres » qui poussent au Yunnan, pour la plupart dans les districts de Simao, de Lincang et au Xishuangbanna. On trouve ces théiers à l'état « sauvage », comme dans la forêt de Nannuo (au Xishuangbanna) ou à Qianjiazhai, ou bien maintenus à hauteur de cueillette dans des jardins aménagés en terrasses.

Dans la famille des « thés noirs », les formes sont si nombreuses qu'en Occident nous avons tendance à regrouper sous l'appellation « Pu'er » tous les thés sombres en général, et tout ce qui ressemble à une galette en particulier ! Or, il existe en Chine d’autres thés noirs que le Pu'er, des thés qui sont produits traditionnellement au Sichuan, au Hunan, au Guangdong, au Guangxi ou ailleurs. Ils ne devraient pas porter l’appellation Pu'er, censée ne caractériser que les thés noirs issus de variétés à longues feuilles poussant au Yunnan et élaborés selon un processus spécifique. Cette remarque vaut également pour les thés des pays frontaliers du Yunnan, élaborés à partir de variétés très proches, voire identiques, selon des procédés semblables à ceux du Pu'er et par des populations qui appartiennent aux mêmes familles ethniques de part et d'autre des frontières. Ils ne peuvent pas pour autant se prévaloir de l’appellation Pu'er, telle qu'elle est définie officiellement par les autorités du Yunnan. Pas plus d'ailleurs que les thés compressés élaborés à partir de thés verts, blancs, rouges, à fleurs, issus de variétés de théiers endémiques d'autres provinces que le Yunnan.

L'authentique Pu'er est en réalité un thé vert séché au soleil, souvent compressé en galette, et qui continue à « mûrir » au fil du temps. Sa fabrication se réalise en deux temps : avec les feuilles fraîches ont fait le maocha, un thé brut, vert. Ce maocha est une matière première que les petits récoltants revendent à des usines ou des groupes plus importants qui prennent  en charge les autres étapes de transformation permettant d'aboutir au produit fini. Le maocha, sec , est souvent consommé tel quel, localement. Ou assoupli par un jet de vapeur avant d'être compressé en galettes et briques de toutes sortes. La compression peut-être « manuelle » ou bien réalisée à l'aide de grosses presses. Suit un long processus de maturation appelé post-fermentation, pendant lequel les galettes ou briques évoluent d'une phase « jeune » (verte) à un stade « mûr » et qui se traduit par la coloration des feuilles, de plus en plus noires au fil des années. Taux d'hygrométrie et durée de maturation, entre autres paramètres, vont agir sur le profil et la complexité aromatique du produit final.

Le Pu'er, appellation contrôlée depuis 2008.

Les caractéristiques de l'arbre, l'époque de la cueillette, le type de feuilles récoltées, la transformation des feuilles, la qualité de la compression, le séchage, le vieillissement etc. sont autant de facteurs qui déterminent la qualité d'un Pu'er, sa force et ses arômes. Autant dire que le Pu'er est pluriel. Difficile de s'y reconnaître dans une telle diversité. Et la tentation de  « comparer » le Pu'er à d'autres thés était trop grande ! Pour tenter de réglementer le marché,  le Pu'er est désormais encadré par une appellation : depuis 2008, le terme Pu'er désigne exclusivement les thés noirs, qu'ils soient en vrac ou compressés, originaires de variétés à grandes feuilles poussant au Yunnan, dans la région de Xiaguan (qui regroupe les districts de Simao, de Baoshan et de  Lincang)  et dans la région de Menghai (qui couvre au Xishuangbanna tous les terroirs au sud du Mekong (dit Lancang en chinois).

Texte et photos de Katrin Rougeventre, pour UNAMI Maison de Thé, auteure de l'Empire du Thé, Éditions Michel de Maule

Thé pu erh cru de Chine 

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